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Isabelle Mimouni poursuit son travail sur Polytropiques

lundi 26 novembre 2018

compte rendu 21 novembre

Compte-rendu de l’atelier d’écriture
Séance du 21/11/18
Juliette
Arrivée de Prosper Goubaux au lycée Louis Le Grand. 
S’inspirer de l’épisode similaire avec Charles Bovary dans le roman de Flaubert.
1èrejournée difficile, professeur de latin qui ne facilite pas l’intégration. 
Bizutage : jeux de mots sur le prénom de Prosper ? Trait d’esprit de Goubaux qui retourne la situation ? (≠ C. Bovary passif)
1802 : c’est le ministre de l’intérieur Chaptal qui a donné au lycée son titre de « lycée de Paris » établissement d’un lien Chaptal/Goubaux. 
Prosper Goubaux aurait été élève à Louis Le Grand à la même période qu’Eugène Delacroix : possibilité de les faire se rencontrer, mise en place du lien entre les deux personnages. 
Quel point de vue adopter : celui de Prosper ? D’un élève extérieur pour avoir un avis positif ? 
Le mieux semble d’adopter le point de vue de Delacroix. Possibilité de ménager un effet de suspense en ne révélant le nom du narrateur qu’au dernier moment. La focalisation interne permettrait de révéler le regard du peintre (attention portée aux couleurs, au mouvement,…)

Lola 
Apprentissage de la lecture à partir des enseignes parisiennes. 
Pour avoir une description de la ville de Paris au XIXème siècle, rechercher dans les romans de Balzac donnés à lire : Le Père GoriotGobseckIllusions perdues, La maison du Chat-qui-pelote(notamment la partie II),… Se renseigner également à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). 
Dans le trajet de Prosper, possibilité d’introduire un symbolisme dans les enseignes qu’il rencontre. Le parcours dresse une fresque prémonitoire de sa vie. 
Différentes enseignes possibles :
-       Corne d’abondance (symbolique du prénom Prosper, de tout ce que la vie promet à cet enfant)
-       Crabe (symbolise le cancer qui causera sa mort)
-       Enseigne de médecin
-       Enseigne de couturière
-       Enseigne des magasins d’instruments scientifiques parisiens évoqués dans La recherche de l’absolu (alchimiste)
-       Enseigne de libraire
-       Illustration de fables de La Fontaine (symbolique de la pédagogie) notamment « L’éducation » (VIII, 24), qui pourrait être représentée par deux chiens et le prénom Laridon 
-       Enseigne de forgeron avec « c’est en forgeant qu’on devient forgeron » 
Prosper peut également passer devant autre chose que des enseignes :
-       Un mont-de-piété (établissement de prêt sur gage) qui symboliserait ses futures dettes
-       Une école (avec éventuellement pas de nom sur la devanture : c’est quelque chose auquel Prosper ne peut pas accéder)
-       Un théâtre avec une affiche de programme 

Arthur
Travail sur la rénovation de Paris, le déménagement et la construction du nouveau lycée Chaptal, l’architecture du lycée
La rue qui a vu naître Prosper Goubaux a disparu lors de la rénovation haussmannienne grâce à laquelle le lycée Chaptal tel qu’on le connaît a été construit.
Nécessité de consulter les archives du lycée sur les différents déménagements, les plans du lycée, etc.  

Valentine
Enfance malheureuse de Prosper, pauvreté et violence du beau-père
Pas de protection juridique de l’enfant jusqu’au XXème siècle
S’inspirer des Misérablesoù Cosette se fait frapper
Ouvrage d’Ivan Jablonka, Laëtitia : relate l’histoire vraie d’une enfant qui subit des violences sexuelles et morales
Pour ne pas tomber dans le pathos, s’inspirer deL’Enfantde Jules Vallès : l’humour permet de mettre à distance la violence tout en la disant
Lien possible avec le travail de Lola sur l’apprentissage de la lecture : Prosper se fait frapper donc il fuit dans Paris pour lire les enseignes ? 

Flavie
Interview contemporaine de la conservatrice du musée Delacroix sur le portrait de Richard de la Hautière
Début de l’enquête dans notre monde actuel.
Commencer à partir du tableau de Delacroix permettrait de construire un fil conducteur avec Delacroix qui revient régulièrement dans les différents travaux sur Goubaux

Albane
Epilogue : l’oubli de Prosper Goubaux 
On sort du roman par les yeux d’Albane en tant qu’élève du lycée Chaptal aujourd’hui. 
Partir de l’expérience vécue de son arrivée au lycée le jour de la rentrée et de la mauvaise prononciation du nom de Prosper Goubaux. 
Interview d’élèves et de la communauté scolaire du lycée Chaptal (éventuellement des passants sur la place Prosper-Goubaux) pour mettre en lumière l’oubli dont pâtit Goubaux. 
Pendant de l’ouverture de l’enquête par Flavie.
Permet un fil conducteur, un « pont » entre le début et la fin : on commence par l’interview de la conservatrice du musée, on finit par l’interview des élèves et professeurs du lycée. On part du célèbre Delacroix pour finir sur l’oublié Goubaux. 
Éventuellementun bilan de l’enquête sur Goubaux qui prend fin : qu’en a-t-elle retiré ? Le biographe en apprend autant sur le personnage que sur lui-même. 
Capucine
La main tendue de Goubaux vers Monjean (le fils du concierge) dans lequel il se projette
Cela permettrait un écho avec l'enfance de Goubaux
Voir La Reproduction de Bourdieu pour le rapport entre l'enfant et le père, et l’idée que le rapport d’éducation passe par la reproduction.



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